Le dépouillement des votes à Témiscouata-sur-le-Lac a causé de la frustration chez plusieurs citoyens, qui ont été dans l’obligation de patienter jusqu’aux petites heures de la nuit avant de connaître l’identité de leur nouveau maire.
Chantal-Karen Caron, présidente d’élections, ne cache pas que le processus pour en arriver à des résultats s’apparente parfois aux douze travaux d’Astérix. La situation a été empirée cette année par la popularité du vote par anticipation.
« Absolument, et même je suis en train de réfléchir, parce que quand ça arrive ces choses-là, moi j’appelle ça des opportunités pour s’améliorer et réfléchir autrement. Je pense peut-être même avoir une petite équipe maintenant, complètement à part, qui ferait le décompte des votes par anticipations parce que je pourrais même débuter le processus à 18 h. L’anticipation, normalement, elle se fait après le scrutin ordinaire. Là, elle serait déjà en boite », de dire la présidente d’élections.
Chantal-Karen Caron met en garde ceux qui seraient tentés de comparer la situation de Témiscouata-sur-le-Lac à celle vécue par d’autres municipalités, qui ont dévoilé des résultats plus rapidement. Selon elle, chaque municipalité doit négocier avec ses propres défis. La présidente d’élections a néanmoins tenu à blâmer le mode de dépouillement qui est clairement archaïque.
« C’est vraiment archaïque. Je n’ai rien contre le DGE, mais quand on dit qu’en 2025, on est encore à prendre un petit billet, à lire dessus le nom, à cocher une petite case, après on calcule toutes les petites cases. Les cases vont aller dans un formulaire SM-59 qui va aller dans le SMR-58 et le rapport 56. C’est quelque chose, je vous le dis », de confier Chantal-Karen Caron.
Chantal-Karen Caron promet de faire mieux en 2029. Elle pourrait notamment dévoiler des résultats partiels en cours de route. L’informatisation du processus fait également partie des options envisagées en vue de la prochaine élection municipale dans quatre ans.