Steve Malenfant ne cache pas que l’année 2026 pourrait en être une de grands défis pour son entreprise.

Le propriétaire de Taxi Beaulieu sait pertinemment que si le ministère des Transports effectue, comme prévu, les travaux de réfection du pont d’Amours, son chiffre d’affaires sera grandement amputé. En plus de remettre en doute la durée du chantier, qui doit s’échelonner sur huit mois, Steve Malenfant ne passe pas par quatre chemins pour dire que son entreprise sera fortement impactée par la fermeture du pont.

« Bien, c’est sûr, sûr, sûr, sûr que ma compagnie, ça va être la plus impactée par ça. Le transport scolaire va être compensé. Les pompiers, les policiers, tout le monde va être protégé, mais pas moi », de préciser Steve Malenfant.

 

 

Steve Malenfant confirme qu’il n’aura droit à aucune forme de compensation pour les pertes encourus par son entreprise. Le ministère lui a proposé des pistes de solution afin de minimiser les impacts, qui seront toutefois difficilement applicables.

« Là, ils nous ont dit qu’ils allaient faire une passerelle. J’ai fait une suggestion d’avoir des roulottes chauffées à chaque aux deux extrémités de la passerelle. Ils m’ont dit qu’ils allaient mettre des abris tempo, rien de chauffé. Puis, ils m’ont demandé d’essayer de faire coordonner mes taxis pour que si, par exemple, Kevin Beaulé prend le taxi, je vais le porter à une extrémité et qu’un autre taxi soit de l’autre bord pour le prendre. Tu sais, comme moi, c’est à peu près un projet impossible », de mentionner Steve Malenfant.

 

 

À lire aussi : l’appel d’offres pour le pont d’Amours lancé d’un jour à l’autre