Lucien Dubé planche actuellement sur un important projet touristique qui viendrait dynamiser l’église Saint-Patrice à Rivière-du-Loup.

Le président de la Fabrique de Rivière-du-Loup ne cache pas qu’il devra trouver une façon d’augmenter ses revenus afin d’assurer la pérennité de l’église à long terme. Il ajoute qu’il amorce à peine les démarches pour concrétiser son projet, qui n’est pas un copier-coller de ce qui s’est déjà fait ailleurs au KRTB. Il ne veut toutefois pas dévoiler ses secrets tant qu’il n’aura pas rencontré tous les intervenants qui pourraient être intéressés, dont Tourisme Bas-Saint-Laurent.

« Ce n’est pas un projet touristique où qu’on va faire des jeux de lumière ou quoi que ce soit, comme à Trois-Pistoles. Ils ont un très beau projet à Trois-Pistoles, mais je pense que dans le secteur, un projet comme celui-là, c’est suffisant. Ça prend un projet innovateur, un projet qui va attirer du tourisme de façon différente. Mais je veux un projet concerté, où on ne veut pas être en compétition. Et pour ça, ça prend des démarches », de confier Lucien Dubé.

 

 

Par ailleurs, Lucien Dubé garde un œil attentif sur le futur des trois bâtisses qui appartenaient jadis à la Fabrique de Rivière-du-Loup, soit les églises de Saint-Ludger et de Saint-François ainsi que le presbytère de Saint-Patrice. Il se désole de voir que le projet proposé par les deux acquéreurs pourrait être en péril en raison d’un différend avec la Ville sur le montant des droits de mutation. Le président ne cache également son intérêt à ce dossier, car il espère toujours la création d’un fonds, alimenté par les revenus de taxes de ces bâtisses, qui aiderait à payer certains travaux d’entretien et de rénovation de l’église Saint-Patrice.

« Encore une fois, le litige, à mon sens, devrait être réglé rapidement. Allons-nous sacrifier un développement économique dans la ville pour 80 000 $ de revenus de taxes de mutation? Allons-nous étirer ça pendant des années pour 80 000 $ de taxes de mutation? », de se questionner Lucien Dubé.