La pièce manquante au bon fonctionnement de l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup, soit le turbodétendeur, a finalement été reçue plus tôt cette semaine par les dirigeants de la SÉMER.

Initialement, elle devait arriver il y a maintenant près de deux mois. Ce retard provoquera donc un changement dans l’échéancier par rapport à la production de gaz naturel liquéfié. La pièce a voyagé de l’Inde, où elle a été installée sur son socle de métal puis testée par des experts, jusqu’à Chicago, aux États-Unis, par la voie des airs. L’immense pièce a ensuite pris la route vers Cacouna par l’entremise d’un transport par fardier. Auparavant, le cœur du turbodétendeur avait été réalisé en Californie avec des tests de performance.

Si tout se déroule comme prévu, les vérifications pré-opérationnelles auront lieu en décembre. Le démarrage est maintenant prévu du 12 janvier au 13 février. Les essais de performance et de production suivront. L’usine de biométhanisation pourrait ainsi être pleinement opérationnelle d’ici le début du mois de mars en 2026.

Rappelons que depuis son ouverture, le gaz naturel qui est produit à l’usine de biométhanisation est brûlé par des torchères sur place. La vente de ce gaz naturel liquéfié constituera éventuellement la principale source de revenus de l’usine. L’aboutissement du projet a également été rendu possible grâce à l’implication financière du gouvernement du Québec. En 2023, une subvention supérieure à sept millions de dollars a été octroyée à la SÉMER  afin de procéder à la réfection du système de traitement des biogaz et de liquéfaction du biométhane.