Le député caquiste de René-Lévesque, Yves Montigny, assure que les régions ont été priorisées dans l’annonce des nouveaux seuils de réduction pour l’immigration permanente et temporaire en vue des quatre prochaines années.

Le plan 2026-2029 du ministre Jean-François Roberge vise l’admission d’environ 45 000 personnes en résidence permanente annuellement, ce qui signifie 10 000 de moins que présentement.

La nouveauté, c’est que la priorité sera accordée aux candidats francophones, diplômés et déjà établis en région.

Pour Yves Montigny, il s’agit d’une excellente nouvelle pour les entreprises nord-côtières qui espéraient une meilleure stabilité de la main-d’oeuvre, ce qui devrait venir quelque peu compenser d’après lui les restrictions de 10% qu’impose le gouvernement fédéral depuis un an.

L’Union des municipalités du Québec et l’Association Restauration Québec ont réagi négativement à ces nouvelles orientations mais selon le député, il apparaît normal que la régionalisation des seuils d’immigration ne convienne pas aux centres urbains, car leur capacité d’accueil est dépassée.

Yves Montigny estime que la fin du Programme de l’expérience québécoise, le PEQ, qui sera remplacé par le Programme de sélection des travailleurs qualifiés, afin de faciliter l’obtention du statut de résident permanent, est une bonne chose pour faire connaître l’expérience de vivre en région éloignée.