Les impacts des faibles quantités de pluie reçues ces derniers mois sont négligeables au KRTB, mais les administrations municipales sont néanmoins sur le qui-vive.

Alors que plusieurs villes du Québec se voient contraintes d’importer de l’eau afin de satisfaire les besoins de leur population respective, les municipalités sondées par notre service de nouvelles échappent, pour l’instant, à ces mesures exceptionnelles. À Saint-Antonin, les autorités locales encouragent les résidents à faire preuve de prudence et à limiter leur utilisation de l’eau. Si la tendance se maintient, la Ville n’exclut pas de procéder à des modifications réglementaires afin d’assurer la protection des réserves d’eau potable. La situation demeure ainsi sous surveillance étroite.

À Rivière-du-Loup, les niveaux du puit et de la rivière ne sont pas inquiétants. Cela dit, l’assèchement partiel de certains puits artésiens dans la région se veut néanmoins un bon indicateur d’un possible enjeu, surtout si la pluie n’est pas abondante d’ici l’arrivée de l’hiver. Selon Karine Plourde, responsable des communications, la situation n’est pas alarmante, mais elle n’est pas non plus complètement hors du radar de la Ville, bien que la double source d’approvisionnement demeure un grand avantage. Les citoyens sont cependant invités à faire preuve de jugement dans leur consommation d’eau.

Dans le Témiscouata, la situation est stable à Dégelis. Cependant, l’administration municipale a été informée que certaines propriétés non-desservies par le réseau d’aqueduc ont des problèmes avec leur approvisionnement en eau potable et que leurs résidents doivent réduire leur consommation.