Le ministre Samuel Poulin annonce la signature de l’Accord canadien de reconnaissance mutuelle sur la vente de produits, destiné à simplifier le commerce interprovincial.
Conclu lors d’une rencontre du Comité du commerce intérieur à Yellowknife, l’accord établit que tout produit légalement vendu dans une province pourra l’être partout au pays sans exigences supplémentaires. Il permet néanmoins aux gouvernements de conserver certaines normes essentielles, notamment pour la protection du consommateur ou de l’environnement.
Cette avancée s’ajoute à l’adoption récente de la loi 112, qui facilitera l’application de l’accord au Québec dès 2026. Le gouvernement y voit un moyen d’appuyer les PME, de réduire la dépendance envers les États-Unis et de renforcer l’économie québécoise.
La députée de Saint-François et adjointe parlementaire du ministre délégué à l’Économie et aux Petites et Moyennes Entreprises, Geneviève Hébert, souligne que l’entente s’inscrit dans la vision visant à accroître la présence des entreprises québécoises au Canada. Certains produits comme les aliments, l’alcool, le tabac et le cannabis demeurent toutefois exclus.
L’accord s’inscrit dans la continuité de l’ALEC, en vigueur depuis 2017. Depuis sa création, les échanges interprovinciaux du Québec ont fortement augmenté, témoignant de l’importance croissante du commerce intérieur.