La Municipalité de Cacouna a répondu par la bouche de ses canons à la procédure d’annexion territoriale entamée par la Ville de Rivière-du-Loup le printemps dernier puis abandonnée quelques semaines plus tard, soit au mois d’août.
Au printemps dernier, la Ville de Rivière-du-Loup avait exposé cette solution afin de régler le problème d’eau contaminée qui touche de nombreuses résidences de la route 291. Devant cette menace, la Municipalité de Cacouna a dépensé plusieurs dizaines de milliers de dollars pour contrecarrer les plans de la Ville voisine.
Notre service de nouvelles a appris que la Municipalité a déboursé pour près de 25 000 $ pour obtenir du support d’une société d’experts en matière de relations publiques. Initialement, un contrat maximal de 14 600 $ a été octroyé en mai, lors d’une séance extraordinaire, à l’entreprise Fernandez relations publiques. Quelques semaines plus tard, dans une résolution datée du 9 juin, il est possible d’apprendre qu’une somme supplémentaire de 10 000 $ a été allouée, et ce, considérant que le « premier mandat avait été quelque peu sous-estimé ».
La Municipalité de Cacouna a également injecté un montant maximal de 15 000 $ à Isabelle Landry, avocate associée du cabinet BCF Avocats d’affaires, pour qu’elle conteste, entre autres, la procédure d’annexion initiée par la Ville de Rivière-du-Loup.
Rappelons qu’à travers tous les rebondissements, les résidents impactés doivent toujours négocier quotidiennement avec de l’eau contaminée. Ils ont récemment reçu une convention de règlement du ministère des Transports, qui est toutefois accueillie froidement par plusieurs.