Les autobus scolaires électriques Lion demeurent immobilisés après l’incendie d’un véhicule et nécessitent de nouvelles inspections et le remplacement de certaines pièces.

La Fédération des transporteurs par autobus indique que 1200 bus doivent être vérifiés, ce qui retarde leur remise en service prévue entre mardi et mercredi. Certains transporteurs peuvent temporairement utiliser des autobus au diésel, selon la taille et la composition de leurs flottes. La ministre de l’Éducation, Sonia LeBel, précise que la reprise du service variera d’une région à l’autre, selon les mesures de mitigation mises en place. La situation entraîne des difficultés logistiques et un déploiement qualifié de « chaotique » par la Fédération. Celle-ci critique le gouvernement Legault pour avoir imposé l’électrification des autobus scolaires sans offrir un soutien financier stable. Elle souligne que l’aide par véhicule a diminué de 12 900 $ à 5000 $, malgré des coûts d’opération plus élevés que pour les modèles thermiques. Les transporteurs estiment perdre 9000 $ par autobus électrique, ce qui fragilise leur rentabilité. La FTA réclame des discussions urgentes avec Québec pour trouver une solution durable. Elle insiste sur l’importance de la sécurité des enfants et de la survie des entreprises concernées.