Jean D’Amour ne passe pas par quatre chemins. Pablo Rodriguez doit remettre, dès maintenant, sa démission comme chef du Parti libéral du Québec.

Lors de sa chronique hebdomadaire présentée sur les ondes de Ciel Fm jeudi matin, l’ancien président et ministre de la formation politique poursuit sa croisade contre celui qui a récemment été élu à la tête du parti. L’enquête criminelle déclenchée par l’UPAC est la goutte qui fait déborder le vase.

« Pablo disait il y a quelques jours qu’il n’y a personne de plus important que le parti, y compris lui-même. Aujourd’hui, je lui dis, voici l’occasion que tu as mon ami de prouver que ce que tu disais il y a quelques jours est fondé et c’est vrai. En gros, rends service, puis va voir ailleurs si tu es là », de confier l’ancien ministre libéral.

 

 

Jean D’Amour a été de toutes les tribunes dans les 24 dernières heures pour véhiculer son message. Il assure qu’il n’agit pas par vengeance personnelle ou pour mousser la candidature de Charles Milliard, qu’il a publiquement appuyé lors de la dernière course à la chefferie. Il dirige cette charge en bonne et due forme contre Pablo Rodriguez pour assurer la pérennité du Parti libéral du Québec.

« Le geste, il est sincère, il est réfléchi et ça n’a rien à voir avec un autre candidat. Moi, je n’ai pas parlé à Charles Milliard hier matin en disant « voici ce que je fais ». Pas du tout. Je n’ai pas parlé à Charles Milliard. Mais le geste, il n’est pas partisan à l’égard d’un candidat à la chefferie en particulier », de mentionner Jean D’Amour.

 

 

Par ailleurs, Jean D’Amour souligne qu’il reste moins d’un an avant le prochain scrutin sur la scène provinciale et que son parti ne peut se permettre de faire durer une telle crise encore longtemps.