Denis Blais poursuit sa croisade, lui qui souhaite que le gouvernement du Québec procède à l’assouplissement de la règlement sur l’embauche de personnel qualifié dans les CPE en période de pénurie de main-d’œuvre.
Le directeur général du CPE Les Calinours a pu vendre sa salade ce mardi lors d’une rencontre, tenue à Rivière-du-Loup, regroupant des directions de plusieurs établissements des quatre coins du Bas-Saint-Laurent. Dans ses démarches, il peut notamment compter sur l’appui de France Lessard, directrice générale du Conseil québécois des services éducatifs à la petite enfance. Le sondage national qu’il a récemment lancé auprès des directions de partout au Québec fait également son petit bonhomme de chemin. À l’heure actuelle, ce sont plus de 96 % des répondants qui ont donné leur approbation à la démarche.
Denis Blais assure que la question posée aux membres est simple et sans appel : « seriez-vous en faveur d’une modulation de la règlementation qui permettrait d’avoir du personnel non formé pour les pauses, les fermetures et les ouvertures? » Il espère maintenant avoir une oreille attentive de la ministre de la Famille, surtout avec les résultats qui semblent être clairs.
Rappelons que Denis Blais souhaite que les CPE puissent embaucher des éducatrices non qualifiées afin d’accomplir des tâches non éducatives auprès des enfants, et ce, afin de palier la pénurie de main-d’œuvre qui frappe plusieurs établissements de la province.