L’un des deux candidats au poste de préfet de la MRC de Manicouagan, Gilles Babin, a lancé sa campagne devant les journalistes sous le thème ‘Allons d’avant ensemble dans Manicouagan’.

L’homme qui en est à sa 5e tentative de vouloir remporter une élection dans la région se dit autochtone puisque fortement engagé et enraciné dans le territoire.

S’il est élu le 2 novembre, monsieur Babin veut établir un lieu physique afin de favoriser les rencontres citoyennes et pouvoir écouter les gens sur le devenir de la région en vue de mettre en mouvement des actions concrètes et réalisables.

Gilles Babin s’est prononcé sur le projet de pont sur le Saguenay en reprochant à son adversaire, Guillaume Tremblay, qui demeure porte-parole de la Coalition Union 138, de se contenter de la confection de l’étude du gouvernement sans exiger son dévoilement public.

Le candidat à la MRC n’a toujours pas digéré que le préfet sortant Marcel Furlong ait déclaré que cette élection coûtera 200 00 dollars à la MRC et a porté plainte à la Sûreté du Québec afin de judiciariser le dossier en Cour criminelle.

Durant son point de presse, Gilles Babin a cité à plusieurs reprises l’ex-premier ministre René Lévesque concernant la gestion du territoire québécois lorsqu’elle découle de perspectives établies par d’autres et au profit des autres, ce qui nous entraîne vers l’insignifiance selon les paroles de M. Lévesque.

Le candidat croit en ce sens que la santé du territoire nord-côtier mérite que l’on ne soit plus des acteurs mais plutôt des auteurs de notre développement.