Une délégation de Périgueux, en France, est de passage à Rivière-du-Loup afin de signer la version louperivoise du pacte d’amitié liant maintenant les deux villes.
Mario Bastille avait effectué un périple en France le printemps dernier pour apposer sa signature à la charte qui unira désormais les deux communautés. Le principe a été inversé jeudi après-midi avec la présence d’une imposante délégation périgourdine d’une douzaine de personnes. Rodolphe Delcros, maire-adjoint délégué à la culture à la Ville de Périgueux, ne cache pas qu’une telle entente pourrait entraîner des répercussions pour sa communauté.
« Nous avons une délégation de la chambre de commerce et d’industrie de Périgueux, mais aussi de l’université de Bordeaux-Montagne qui nous accompagne pour, là aussi, voir dans quelle mesure une coopération dans l’avenir est envisageable », de confier le maire-adjoint de Perigueux.
Rodolphe Delcros ne prend d’ailleurs pas son voyage en terre louperivoise à la légère. Plusieurs visites sont à son agenda d’ici dimanche. Il effectuera notamment des arrêts chez Premier Tech, aux Halles d’innovation et de formation avancée, au Cégep de Rivière-du-Loup ainsi qu’au Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir. Selon lui, les impacts pourraient être perceptibles à court, moyen et long terme.
« Ça fait partie des passages obligés. Il faut absolument intégrer la dimension économique dans un voyage comme ça. C’est absolument pas un jumelage d’agréments, c’est quelque chose qui vise à construire des liens. Pourquoi pas aussi de l’investissement et du commerce, et à consolider des partenariats dans l’avenir », de dire Rodolphe Delcros.
La signature de la charte de l’amitié a été complétée en présence de plusieurs dignitaires, dont Éric Lamouroux, consulat général de France à Québec. Sur la scène locale, des acteurs des milieux économique, touristique et social étaient sur place. Plusieurs d’entre eux voient dans ce pacte d’amitié une ouverture ou une porte d’entrée afin de créer des liens avec la France.
