Les récents efforts de la Ville de Rivière-du-Loup pour favoriser la construction de nouveaux logements sur son territoire a eu un impact modéré sur le taux d’inoccupation.
Le maire Mario Bastille souhaitait favoriser les mises en chantier afin de retrouver un équilibre entre l’offre et la demande. Les nouvelles constructions de logements abordables, entre autres, ont marqué son premier mandat à la mairie.
Selon la plus récente enquête de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation, qui est à mesurer la proportion d’appartements vacants, est passé de 0,2 % à 0,8 % entre octobre 2024 et octobre 2025. La moyenne pour qu’un marché soit considéré comme étant en équilibre est fixée à 3 %.
Le rapport de la SCHL illustre également que les Louperivois paient de plus en plus cher pour se loger. La moyenne des loyers en sol louperivois a grimpé de 195 $ entre octobre 2022 et octobre 2025, passant ainsi de 667 $ par mois à 862 $ par mois. Concrètement, il s’agit d’une hausse de 29,2 % en trois ans.
Les citoyens de Rivière-du-Loup peuvent se consoler en constant qu’à Rimouski, la hausse dans la dernière année a été de 14 %. Il en coûte maintenant 894 $ par mois pour se loger en sol rimouskois. À l’échelle du Québec, la moyenne des loyers a augmenté de près de 10 %, passant de 1119 $ à 1232 $ par mois.