La famille d’Hugo Jobin, qui travaille d’arrache-pied pour atteindre un décompte valide d’au moins 32 000 pierres peintes dans le projet de serpent de roches, reporte le décompte pour l’obtention du record Guinness au printemps 2026.

Depuis cet été, la mère d’Hugo, Mélanie Bernier, pilote avec des bénévoles les retouches de couleurs nécessaires à apporter aux pierres qui se sont avérées non conformes pour réussir cette évaluation, mais la tâche reste colossale.

En effet, on évalue à 10 000 le nombre de roches qu’il faut encore retoucher afin de se qualifier au record mondial, mais les responsables assurent qu’ils ont atteint un nombre suffisant de pierres pour l’atteindre.

Jeudi, la famille Jobin a consulté les citoyens participants s’ils voulaient continuer pour atteindre cet objectif.

Mais Mélanie Garneau, la mère d’Hugo, a repris progressivement son travail médical et a de moins en moins de temps à consacrer à ce projet qui, elle l’avoue, commence à la dépasser.

N’ayant plus la force d’organiser des blitz de peinture, elle demande une fois de plus la collaboration du public.

Le sous-sol de l’église Ste-Amélie et la résidence familiale servent depuis quelques jours de lieux de travail pour les bénévoles qui ne peuvent plus utiliser l’entrepôt prêté cet automne par Norderra parce que la peinture gèle dans les pots et ne sèche plus sur les roches.

Celles qui sont repeintes sont toutes disposées par ordre de grandeur sur des carrés de 10 par 20 pieds pour l’évaluation du World Guinness Records.

Le projet de serpent de béton, qui viendra supporter toutes ces pierres peintes dans le parc des Pionniers, est visé pour l’été 2026, avec l’aide de l’artiste multidisciplinaire Richard Ferron.

Son financement de 100 000 $ est bien avancé, selon Mélanie Garneau qui prévoit une relance de la campagne de financement cet hiver auprès des entreprises.