Le gouvernement du Québec donne le feu vert à la réalisation de trois nouveaux parcs éoliens, dont deux qui seront implantés dans les régions du KRTB et de Charlevoix.

Le projet de la Madawaska a obtenu l’aval des instances gouvernementales. Il permettra l’installation de 45 éoliennes d’une puissance totale de 270 mégawatts, dont 40 seront aménagées en terres publiques et cinq sur des terres privées de Saint-Jean-de-la-Lande et de Dégelis dans la MRC de Témiscouata. Le projet est mené par trois partenaires, soit EDF Renouvelables Canada, Hydro-Québec ainsi que l’Alliance de l’énergie de l’Est.

Des autorisations ont aussi été accordées pour le Parc éolien Des Neiges – Secteur Charlevoix. À terme, ce projet aura contribué à l’implantation de 57 éoliennes, produisant 400 mégawatts, sur les terres privées du séminaire de Québec à Baie-Saint-Paul. Dans ce cas, le promoteur devra présenter un plan d’action spécifique visant à soutenir le rétablissement du caribou forestier et la protection de son habitat, en cohérence avec les orientations gouvernementales en matière de conservation de la faune.

Ces projets s’inscrivent dans le Plan 2035 d’Hydro-Québec, qui vise à doubler la production d’électricité afin de répondre à la croissance de la demande. Selon le gouvernement, le développement de parcs éoliens, en complément de l’hydroélectricité, « permet de diversifier le portefeuille énergétique, de réduire la dépendance aux hydrocarbures et de générer des retombées économiques importantes pour les régions ».

« La transition énergétique du Québec repose sur des solutions propres et renouvelables, mais elle doit aussi se faire de manière responsable. En développant l’énergie éolienne, nous répondons à la croissance de la demande en électricité, mais nous le faisons en protégeant les milieux naturels, la faune et nos territoires. Cette approche équilibrée nous permet d’agir pour le climat et pour notre économie, et ce, dans l’intérêt de nos régions. C’est la définition même du développement durable », de mentionner Bernard Drainville, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Dans le cadre du processus d’autorisation environnementale, le gouvernement a exigé la mise en place de mesures d’atténuation et de compensation rigoureuses afin de limiter les impacts sur l’environnement, les milieux naturels et les communautés d’accueil. Ces mesures incluent notamment la protection des milieux humides et hydriques, des programmes de suivi du climat sonore ainsi que des actions ciblées pour limiter les impacts sur la faune ailée.