Le règne de Denis Blais à la mairie de Témiscouata-sur-le-Lac tire à sa fin.
À moins d’un avis contraire, il a présidé, mardi soir, son avant-dernière séance du conseil municipal. Le maire n’a toutefois pas l’intention de rester les bras croisés. Il a notamment procédé à la présentation et à l’adoption d’une nouvelle politique de gestion de la dette. En entrevue sur nos ondes au lendemain de la séance, Denis Blais a confirmé qu’il souhaitait laisser cet héritage aux prochains élus avant de quitter ses fonctions à la mairie.
« L’utilité d’une politique de la dette, c’est pour mieux prévoir les différents projets, l’évolution de la dette et avoir une égalité intergénérationnelle. On ne construit pas une bâtisse qui va durer 40 ans, on l’a fait payer par les citoyens pendant les cinq prochaines années. Il faut échelonner ça sur une longue période », de dire Denis Blais.
La nouvelle politique de gestion de la dette vient également avec un fonds de réserve pour la voirie municipale. L’objectif est de reprendre le dessus sur l’état des rues de la ville à plus long terme.
« Tous les surplus non affectés annuels qui vont être générés par la Ville vont être à 50 % mis dans le fonds de réserve pour la voirie. Et tous les revenus de taxation ou les revenus imprévus supérieurs à 20 000 $ annuellement vont être mis de façon récurrente dans le fonds de réserve de la voirie. Je vous donne l’exemple du projet hôtelier. Dans 5 ans, quand l’aide financière va être terminée, si l’hôtel paie par exemple 150 000 $ de taxes, 80 % de ce montant-là va s’en aller directement dans le fonds de la voirie », de mentionner le maire.
Par ailleurs, Denis Blais fera connaître ses intentions sur son avenir en politique municipale d’ici la fin de la semaine. Dans les dernières semaines, il n’a pas fermé la porte à poursuivre son aventure en politique municipale, mais dans un rôle de conseiller.