Le grand sage Confucius a déjà dit que « la plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute ».

Une citation qui s’applique parfaitement à la plus récente performance sportive réalisée par l’adepte de course à pied louperivoise Carol-Ann Dionne. En juin dernier, elle s’était inscrite au Ultra Trail Gaspesia 100, mais n’avait alors pas réussi à franchir la ligne d’arrivée dans les 33 heures réservées à la course en sentier de 160 kilomètres. Elle a cependant fait le choix d’apprendre de ses erreurs, ciblant plusieurs moments de son parcours qu’elle aurait pu gérer autrement.

« J’ai laissé aller certaines stratégies de course, je me suis attachée à un autre coureur, puis je n’ai pas géré la course de façon juste personnelle à moi. Je me suis mise à faire des calculs mathématiques, puis à me dire, je connais mes temps de passage ici, je ne suis pas supposée être dans les temps, j’avance pour rien, je ne me rendrai pas avant les quotas, avant le temps alloué pour la course qui est très serrée en Gaspésie », de mentionner Carol-Ann Dionne.

 

 

Carol-Ann Dionne croyait cependant dur comme fer qu’autant sa forme physique que mentale étaient dans un état qui lui permettrait de finalement terminer une des courses mythiques de 100 miles (160 kilomètres). Elle avait raison, complétant une course similaire présentée à Bromont. Cette fois-ci, celle qui est aussi connue comme une femme d’affaires accomplie a franchi le fil d’arrivée à l’intérieur de la limite de temps.

« Le lendemain, j’ai dit, OK, il faut que je prenne ça comme un entraînement. Cette course-là, ce n’était pas mon 100 miles. Ça faisait partie du processus d’entraînement. J’ai appris de cette course-là.  Maintenant, je sais que le temps, la gestion de temps, ça peut être un enjeu pour moi, parce que j’avais eu la preuve que le travail que j’ai fait, mon corps était capable. J’allais faire le tour du Mont-Blanc en août, ça faisait partie aussi du processus d’entraînement. Donc, en octobre, je me disais, ça, c’est la mienne.  Il faut se permettre de croire », de confier Carol-Ann Dionne.

 

 

Celle qui était entourée d’une équipe de trois personnes pour l’évènement a d’ailleurs vanté les mérites de la course à pied comme une excellente manière de décrocher du quotidien.