L’avis de faillite ainsi que la liste des créanciers de l’usine F.F. Soucy à Rivière-du-Loup seront disponibles au début du mois de janvier.
Comme mentionné la semaine dernière, l’entreprise cumule pour près de 95 millions de dollars de dettes garanties et non garanties, notamment envers des fournisseurs et des syndicats bancaires. D’ici là, le travail est déjà amorcé afin de procéder à la vente des actifs aux plus offrants. Emmanuel Phaneuf, syndic pour Raymond Chabot, croit que le dossier pourrait prendre de plusieurs mois avant de se régler. Ce dernier, qui jouit d’une vaste expérience dans le domaine, ne cache pas qu’il aimerait vendre la totalité des actifs dans un même et seul lot. Il est toutefois réaliste, soutenant que le processus sera dicté par la volonté des acheteurs potentiels. Toute conclusion sur l’avenir, à ce stade-ci, s’avère donc très prématurée.
« Dans le meilleur des mondes, on a quelqu’un qui va acquérir l’ensemble des actifs, qui va reprendre ses opérations, ce qui serait le mieux et le plus souhaitable pour tout le monde. Mais sachez que re recherche toutes les solutions, toutes les options possibles. Donc, quelqu’un pourrait me dire, moi je suis intéressé juste par le gym. Quelqu’un pourrait me dire qu’il est intéressé juste par les équipements dans la bâtisse. Quelqu’un pourrait me dire qu’il est intéressé juste par la bâtisse. Je ne force pas les gens à me fournir une offre globale pour l’ensemble des actifs », de mentionner Emmanuel Phaneuf.
Emmanuel Phaneuf a été prudent dans ses commentaires, et ce, afin de ne pas créer de faux espoirs chez ceux qui espèrent une vente ainsi qu’une relance des installations. Concernant les fournisseurs locaux qui n’ont pas été payés dans les derniers, leur sort se jouera dans les prochains mois.
« Tout va dépendre du résultat du processus de vente, donc dépendamment de combien d’argent est disponible, ça va nous donner l’idée de combien on va pouvoir payer tantôt à ces gens-là », de confesser le syndic.
Dans les prochaines semaines, le syndic va assumer le chauffage et l’entretien de l’usine. Une vingtaine de travailleurs ont ainsi été retenus pour effectuer les différentes opérations pour une durée indéterminée.