Les dirigeants de l’usine F.F. Soucy de Rivière-du-Loup ont toujours dans leur ligne de mire un redémarrage des activités pour le début du mois de novembre.
Un peu plus d’un mois avant la date limite fixée au moment de l’arrêt temporaire de l’usine en août dernier, les employés ont reçu une mise à jour de la situation dans les dernières heures. Dans une lettre signée par le directeur Steve Michaud, dont notre service de nouvelles a obtenu copie, il est mentionné que l’objectif demeure inchangé, soit tout mettre en œuvre afin de permettre un redémarrage de l’usine le 3 novembre prochain. À court terme, des contrats déjà signés doivent être complétés. L’avenir à long terme est toutefois plus nébuleux.
Il est également indiqué qu’au cours des dernières semaines, les « discussions avec le gouvernement du Québec ont progressé de façon tangible ». Selon le directeur, les échanges avec le ministère ont pris une orientation plus concrète, bien que le récent remaniement ministériel ait occasionné « certains délais sur le plan politique ». Les dirigeants de l’usine louperivoise doivent également suivre « le rythme imposé par les instances gouvernementales », laissant ainsi présager des délais supplémentaires. Selon nos informations, l’entreprise américaine Papier White Birch serait très gourmande dans ses demandes auprès du gouvernement du Québec, qui lui aurait demandé de retourner à la planche à dessin afin de recadrer son projet de relance des activités à Rivière-du-Loup.
Steve Michaud ajoute que la prochaine étape consistera à finaliser l’entente qui permettra de débuter les travaux liés à l’étude de la machine à papier numéro 2. Ces travaux pourraient coûter entre 100 et 200 millions de dollars. Le directeur complète sa lettre en remerciant ses employés pour leur patience en cette période qualifiée de « difficile ».
Rappelons que la production de l’usine F.F. Soucy est à l’arrêt depuis la mi-juillet. Un lobbyiste a même été embauché par Papier White Birch afin de négocier une entente avec le gouvernement du Québec.
