Suzanne Rhéaume ne cache pas qu’elle a fait pression auprès du ministère des Transports pour renverser la vapeur et empêcher une potentielle annexion d’une partie du territoire de Cacouna au profit de Rivière-du-Loup.

La mairesse est soulagée que la menace d’annexion soit chose du passé. Elle ne se cache toutefois pas la tête dans le sable, se disant consciente de la grogne chez les résidents qui doivent négocier quotidiennement avec de l’eau contaminée. Suzanne Rhéaume se dit à l’écoute et ne lâchera pas le morceau tant et aussi longtemps que tous les résidents aient accès à une eau de qualité, peu importe la solution qui sera mise de l’avant.

« Ils m’ont dit aussi, bon, s’il faut qu’ils forent des puits, bien, ils vont forer. Je ne veux pas rentrer non plus dans le détail des puits artésiens, des puits cimentés. Je ne me prétends pas du tout une spécialiste technique, mais ce qu’on m’a dit, c’est que si la résidence a besoin d’un nouveau puits, ça va se faire. La page, je ne la tourne pas tout de suite dans ce dossier-là. Moi, tant que mes citoyens n’ont pas d’eau potable de qualité rapidement, puis qu’ils sont satisfaits, moi, le dossier n’est pas fermé », de dire Suzanne Rhéaume.

 

Suzanne Rhéaume ne croit pas que le dossier de l’eau contaminée vienne nuire à sa future réélection à la mairie de Cacouna. La principale intéressée confirme d’ailleurs qu’elle sera de nouveau entourée d’une équipe complète de six aspirants conseillers, sous le nom de Horizon Cacouna, en vue des élections du mois de novembre.

« Je fais mon gros possible là-dedans. Le conseil municipal aussi. Je parle de moi, mais les membres du conseil sont impliqués de tout cœur dans le dossier. Je ne lâcherai pas ce dossier-là tant qu’il ne sera pas réglé. C’est dans nos top priorités », d’ajouter Suzanne Rhéaume.