Un nouveau mouvement citoyen s’élève et s’oppose à l’installation d’éoliennes sur le territoire du Témiscouata.

Le comité citoyen Éoloin a récemment été formé et souhaite agir comme « chien de garde » par rapport au développement éolien. La porte-parole Tina Daudelin estime que les élus se positionnent régulièrement en conflit d’intérêt lorsqu’ils sont appelés à se prononcer sur le sujet. Selon elle, l’argent ne doit pas faire foi de tout. Les citoyens doivent se lever et exprimer leurs opinions qui vont parfois à l’encontre de la pensée populaire.

« Le gouvernement du Québec affame les municipalités. Puis là, il y a des promoteurs qui arrivent, qui leur offrent des redevances. Une municipalité, ce qu’elle veut, c’est améliorer ses routes, ses infrastructures, offrir des services à sa population. Donc, il y a un conflit d’intérêts qui est répété », de dire Tina Daudelin.

 

Tina Daudelin est consciente que les impacts financiers sont souvent importants pour les communautés, qui peinent parfois à boucler leur budget. Elle insiste toutefois pour dire, preuve à l’appui, qu’il est faux de prétendre que les villes et municipalités qui accueillent des éoliennes nagent dans l’abondance.

« L’Institut de recherche en économie contemporaine a rendu un rapport dans les derniers mois sur la question. Est-ce que le développement éolien a rempli ses promesses en termes de développement régional et développement économique. La réponse, c’est non. Il y a une installation d’une certaine forme de dépendance. Vraiment, l’indice de vitalité économique des municipalités qui accueillent des éoliennes n’est pas supérieur à d’autres municipalités qui n’en ont pas », conclure Tina Daudelin.