Les intervenants des centres d’éducation à l’enfance de la région ont profité du récent passage de la ministre de la Famille, Suzanne Roy, pour demander d’alléger les conditions d’embauche des prochaines éducatrices en service de garde.
Denis Blais, directeur général du Centre de la petite enfance Les Calinours au Témiscouata, y va d’une proposition audacieuse, soit celle que le personnel pourrait être moins qualifié pour aider dans les périodes moins critiques telles que la fermeture. De cette façon, les éducatrices formées seraient en poste lors des moments importants et pourraient souffler quelque peu, ce qui aiderait aussi dans le recrutement de la main-d’œuvre.
Denis Blais, qui siège comme administrateur au Conseil québécois des services éducatifs à l’enfance, assure avoir une oreille attentive de la ministre caquiste. Il souhaite maintenant des actions rapides.
Rappelons que la CAQ avait promis, lors de la campagne électorale en 2022, que chaque enfant québécois aurait une place subventionnée dans une garderie, ce qui n’est toujours pas le cas.