Criminalités sur la Côte-Nord : des jeunes impliqués, le Parti Québécois exige une riposte musclée

Face à la montée de la violence et la criminalités, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, presse le gouvernement d’agir. Il dénonce la passivité de la CAQ et propose un plan concret : embaucher 800 nouveaux policiers, 100 travailleurs de rue, réinvestir dans les escouades régionales mixtes et tenir une commission parlementaire sur le recrutement des jeunes par les gangs.

Il rappelle que près du tiers des meurtres au Québec impliquent des jeunes de 21 ans et moins.

Rappelons nous qu’une vague d’incendies criminels avait semés l’inquiétude sur la Côte-Nord, notamment à Chute-aux-Outardes et à Sept-Îles, où trois incendies suspects ont été recensés récemment.

Si l’on associe souvent ces événements au crime organisé, les experts préviennent qu’ils peuvent aussi être motivés par des fraudes à l’assurance, des conflits commerciaux ou de l’intimidation territoriale. Ce qui choque particulièrement : de plus en plus de jeunes seraient impliqués dans ces actes, parfois désorganisés, cherchant à faire leur place ou à gagner de l’argent au sein de certains réseaux.

L’ancien policier François Doré évoque une volonté d’instaurer un climat de peur, une tactique utilisée par des groupes criminalisés pour prendre le contrôle de certains secteurs et imposer leur « protection ». Ces groupes, qui autrefois restaient discrets, s’afficheraient désormais ouvertement en région, loin des grands centres.

Le PQ veut ainsi freiner une escalade qui, selon lui, menace directement la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire québécois.