Le propriétaire de la Buanderie Rivière-du-Loup, qui a été détruite par les flammes en janvier dernier, envisage toujours une reconstruction sur le même site de la rue Fraser.

Rejoint par notre service de nouvelles, le propriétaire Jean Charron assure qu’un projet de reconstruction est toujours sur la table, ajoutant du même souffle être confronté à plusieurs contraintes. Dans un premier temps, les négociations avec sa compagnie d’assurance sont longues et parfois ardues. L’homme d’affaires doit également jongler avec les normes municipales. Certains « privilèges » de son ancienne bâtisse sont partis en fumée au même moment que l’incendie du 14 janvier dernier.

« Lorsqu’un bâtiment est détruit à plus de 50 %, toutes les dérogations tombent. Donc, on ne pouvait pas reconstruire le bâtiment sur le même site avec les mêmes dimensions. Il fallait refaire cadastrer le terrain. Donc ça, on a eu les documents il y a quelques semaines. Ils ont été envoyés à la municipalité et elle nous confirme qu’on a toujours le droit de construire », de mentionner Jean Charron.

 

Au lendemain de l’incendie, Jean Charron croyait que le début d’une reconstruction allait être possible dans un horizon de 12 à 18 mois. Il espère toujours amorcer les travaux en 2026. Il précise toutefois que son projet de relance sera plus modeste que le précédent. Avec l’incendie, l’homme d’affaires a perdu plusieurs clients. Selon ses dires, il devra ainsi repartir à zéro.

« La problématique que l’on vit, c’est que nos clients sont maintenant attachés avec d’autres fournisseurs. Donc, ça va être de repartir une entreprise à zéro. Ça fait qu’on n’ira pas, je te dirais, avec une entreprise aussi importante », de confier l’homme d’affaires.