Amélie Dionne est prête à relever le défi que lui a confié le premier ministre François Legault.
Au lendemain de sa nomination comme ministre du Tourisme, la députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata – Les Basques était encore sur son nuage. La principale avoue que la mandat sera ardu, elle qui ne dispose que de quelques mois pour apprendre le métier et maîtriser ses dossiers. Elle se dit toutefois prête pour le défi.
« J’ai la chance d’avoir un beau ministère économique et de région, alors les efforts vont être déployés là-dessus, mais je pense que je suis capable d’y arriver. J’ai la confiance du premier ministre, alors c’est ce qui importe aussi », de confier la nouvelle ministre.
Également nommée ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Amélie Dionne est consciente qu’elle aura un immense territoire à desservir. Elle sait aussi que les attentes seront très élevées et que les acteurs régionaux voudront tous faire cheminer leurs dossiers.
« Vous l’avez dit, les dossiers importants, il reste seulement un an. Alors, moi, mon message aussi que je vais envoyer, c’est que vous pouvez bien me donner une liste de 25 priorités. À un moment donné, avec le temps qui reste, je pense qu’il va falloir prioriser les dossiers importants », d’ajouter Amélie Dionne.
Son passage comme ministre n’a pas influencé son discours sur l’avenir de la traverse. Amélie Dionne est toujours confortable avec la décision de déménager les installations à Cacouna en 2031. Comme ministre du Tourisme, elle aura maintenant le pouvoir de procéder des options concrètes à la Ville de Rivière-du-Loup afin de dynamiser le secteur de la Pointe.
« Je vous parle depuis des semaines d’un projet porteur à la Pointe de Rivière-du-Loup. Ce secteur-là a été sous-financé dans les dernières années. Je pense que pour le bien des citoyens et des citoyennes, on doit se doter d’un beau projet. J’aurai probablement les deux mains dedans parce que, justement, à titre de ministre du tourisme, je vais vouloir mettre un beau projet sur la planche à dessin », de conclure l’élue caquiste.