Bernard Généreux ne cache pas que l’année 2025 aura parfois été ardue.

Le député de Côte-du-Sud – Rivière-du-Loup – Kataskomiq – Témiscouata doit notamment représenter, depuis peu, un immense comté. L’élu conservateur a parfois l’impression de ne pas effectuer son travail convenablement, et ce, en raison de l’immensité du territoire à desservir.

« J’ai toujours été extrêmement présent et très impliqué sur le territoire, dans toutes sortes de causes, dans toutes sortes de choses… Mais là, en rajoutant 19 municipalités à représenter, ça vient ajouter à la charge, ce qui fait que, dans mon for intérieur, j’ai l’impression de ne pas bien représenter l’ensemble de la population. Évidemment, les gens ne disent pas ça, mais c’est ce que je ressens », de confier le député conservateur.

 

 

Même s’il assure qu’il aime encore son travail, Bernard Généreux concède que sa carrière politique tire à sa fin. Si des élections sont déclenchées hâtivement en 2026, il sera sur les rangs. Si le gouvernement minoritaire de Mark Carney s’accroche au pouvoir jusqu’en 2027, 2028 ou 2029, le scénario pourrait être différent.

« Je vais avoir 64 ans l’année prochaine, à un moment donné, comme on le dit, il faut faire de la place aux jeunes. Tout dépend du moment où aura lieu cette élection. Si elle arrive en 2026, je serai probablement candidat. Si elle arrive en 2027, 2028 ou pire encore, en 2029, ce que je ne souhaite pas à personne, je ne serai peut-être pas candidat. Ça va dépendre », d’avouer Bernard Généreux.

 

 

Bernard Généreux se dit encore ébranlé par l’accident survenu en octobre dernier. Il a alors grillé un feu rouge, lui qui était accompagné à ce moment par son attachée Annie Francoeur. Le député a été épargné physiquement, mais est toujours hanté par des séquelles psychologiques. Il ressent encore un fort sentiment de culpabilité, surtout que sa collègue a subi des blessures, dont une commotion cérébrale qui l’empêche toujours de reprendre ses activités normales, et ce, plusieurs semaines plus tard.

« Je n’ai pas réalisé sur le moment qu’Annie avait été blessée, c’est quand je me suis tassé sur l’accotement, sur le bord de la rue, où elle est sortie de l’auto et s’est effondrée par terre. Là, j’ai littéralement capoté. On dit souvent qu’elle est mon bras droit, mais pour moi, Annie, elle se veut comme mes deux bras. On travaille ensemble depuis tellement longtemps. On n’a même plus besoin de se parler pour se comprendre », d’avouer l’élu conservateur.