La Société de protection des forêts contre le feu de la Côte-Nord a tracé son bilan de fin de saison.

Les pompiers forestiers ont combattu de mai à octobre en zone intensive un total de 48 incendies, ce qui se compare à la moyenne des dix dernières années.

La SOPFEU rapporte que la moitié de ces feux sont de cause humaine.

La saison se distingue par les superficies détruites qui totalisent 835 hectares ou plus de huit kilomètres carrés, par rapport à la moyenne depuis 2015 qui est de 5 750 hectares.

Les surfaces noircies sont donc sept fois moins élevées cette année.

A noter qu’un incendie de 3,5 hectares a été combattu par les pompiers municipaux à Godbout le 15 novembre; il s’agirait d’un des feux les plus tardifs rencontrés en Côte-Nord pour la SOPFEU.

Dans la zone nordique, 23 autres feux de forêt ont été combattus ce qui, là aussi, se compare à la moyenne.

L’année 2025 s’est avérée atypique avec des incendies qui se trouvaient répartis inversement au scénario habituel, c’est-à-dire que le début de saison a connu des précipitations abondantes, limitant les risques d’un brasier, tandis que la sécheresse prolongée du mois d’août et les records de chaleur ont fait travailler davantage les équipes sur le terrain.

Enfin, 2025 se distingue en étant une année record pour ce qui est du prêt de ressources humaines et matérielles aux autres provinces, auquel les équipes nord-côtières ont pris part.