Le regroupement Action chômage Côte-Nord lance deux campagnes de sensibilisation sur la nécessité du travail saisonnier et contre les préjugés qui y sont associés.

Des capsules vidéo commencent à circuler cette semaine sur les réseaux sociaux, qui amplifient eux mêmes ces préjugés dans certains commentaires en ligne qu’on peut lire.

Les capsules sont portées par des témoignages de travailleurs de l’industrie saisonnière de la région.

Les travailleurs qui s’y expriment décrivent la réalité du trou noir, cette période de plusieurs semaines sans revenus qui survient entre la fin du versement des prestations d’assurance-emploi et la reprise du travail.

L’autre aspect de cette démarche d’Action chômage consiste à amasser des cents noirs durant tout l’hiver en vue de les acheminer au ministre des Finances à Ottawa en 2026, pour lui signifier que de régler le problème du trou noir ne coûterait pas grand-chose.

Line Sirois, directrice d’Action chômage, s’appuie sur un calcul effectué par le commissaire des travailleurs, Pierre Laliberté, qui a évalué que les travailleurs canadiens n’auraient à cotiser qu’un cent de plus par tranche de 100 dollars pour régler le problème.

Les secteurs qui dépendent du travail saisonnier sont la foresterie, la sylviculture, les pêches, le tourisme et le combat contre les incendies de forêt.