L’opération nationale concertée en prévention de la violence entre partenaires intimes (ONCP VPI), menée par la Sûreté du Québec, aura lieu le 26 novembre dans le cadre des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes et aux filles. Cette initiative vise à sensibiliser la population et à faire connaître les ressources disponibles.
Partout au Québec, les services policiers, les organismes d’aide et plusieurs partenaires gouvernementaux collaboreront pour rencontrer les citoyens. Les activités se dérouleront principalement à des endroits stratégiques sur le réseau routier, sous forme de kiosques ou de patrouilles à pied.
L’édition précédente avait généré environ 200 opérations et suscité un fort engagement du public, démontrant l’importance de la mobilisation autour de la lutte contre la violence entre partenaires intimes. Les organisateurs souhaitent renouveler ce succès.
Cette année, plusieurs partenaires nationaux seront de nouveau impliqués, notamment SOS Violence conjugale, le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, l’Alliance des maisons de 2e étape, l’École nationale de police du Québec, Rebâtir et le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Des organismes locaux complèteront la participation selon les régions.
Une nouveauté sera introduite : la façade du Grand Quartier général de la SQ à Montréal affichera une projection grand format du logo de SOS Violence conjugale et du ruban blanc. Cette illumination symbolique se fera du 24 novembre jusqu’à la fin des 12 jours d’action.
Les partenaires soulignent l’importance de cette opération. SOS Violence conjugale rappelle qu’elle est devenue une activité phare pour transmettre un message clair à la population. La SQ met en avant la collaboration entre policiers et intervenantes, qui permet d’aller à la rencontre des citoyens et d’encourager les demandes d’aide.
Le DPCP réaffirme également son engagement envers la sécurité et l’accompagnement des victimes dans le système judiciaire, rappelant la nécessité de poursuivre les efforts de prévention. Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale insiste sur la portée collective de la mobilisation et sur les services offerts aux femmes et aux enfants.
Enfin, Rebâtir souligne que cette opération permet de faire connaître son service de consultation juridique gratuite et d’aider les personnes victimes à se sentir soutenues. L’ensemble des partenaires réitère l’importance de travailler ensemble pour prévenir la violence et soutenir les personnes touchées.