Jean D’Amour est heurté par la crise qui secoue présentement le Parti libéral du Québec.

L’ancien ministre entrevoyait l’avenir avec optimisme, même s’il n’avait pas appuyé Pablo Rodriguez lors de la plus récente course à la chefferie. Son parti était en hausse dans les sondages et pouvait aspirer à une lutte avec le Parti Québécois pour un retour au pouvoir en 2026. L’histoire impliquant Marwah Rizqy et les allégations de votes achetés par l’équipe de Pablo Rodriguez placent maintenant le Parti libéral du Québec en terrain hostile, ce qui désole au plus haut point Jean D’Amour.

« Gérer un caucus, c’est un art que tous ne possèdent pas. Vous savez, Jean Charest, Philippe Couillard, peu importe. Ce ne sont pas des choses qui se seraient produites sur la place publique. On règle nos affaires entre nous. Le pire dans tout ça, c’est que moi comme d’autres, comme l’ensemble, je ne sais pas ce qui s’est passé. Je suis très honnête avec ça. Je ne le sais pas. Ça laisse place à toutes sortes d’interprétations », de préciser Jean D’Amour.

 

 

Pablo Rodriguez est-il encore l’homme de la situation à la tête du Parti libéral du Québec? En toute honnêteté, Jean D’Amour préfère ne pas répondre. Il lui manque encore trop d’éléments pour se faire une tête à ce sujet.

« Je ne peux pas répondre à ta question. Je ne remets pas du tout en question la légitimité de Pablo Rodriguez à la chefferie du parti. Pas du tout, il a été élu. Cependant, il faut savoir ce qui s’est passé… et il faut le savoir vite », de conclure l’ancien ministre libéral.