L’un des deux candidats qui veut remplacer Marcel Furlong comme préfet de la MRC de Manicouagan, Guillaume Tremblay, mise sur son expérience passée comme président du Conseil central CSN et administrateur sur la défunte Conférence régionale des élus de la Côte-Nord pour remporter l’élection du 2 novembre.
Opposé à Gilles Babin, Guillaume Tremblay se définit comme un éventuel élu qui sera ‘présent pour tous’, comme le dit son slogan.
Ce retraité de l’Aluminerie Alcoa se présente comme un homme de terrain et affirme que les préoccupations des gens qu’il rencontre tournent autour du désenclavement du territoire et de la construction d’un pont sur le Saguenay.
A ce sujet, il rappelle à son adversaire Gilles Babin que la décision de ne pas réclamer que l’étude de faisabilité soit rendue publique ne découle pas seulement de lui mais de l’ensemble des membres de la Coalition Union 138.
Guillaume Tremblay soutient que son choix de vouloir siéger à la tête de la MRC se résume en trois points : l’avantage de la proximité avec le citoyen, l’intérêt du palier municipal qui touche à plusieurs dossiers et les enjeux régionaux avec les autres MRC avec lesquelles il entend se concerter et parler d’une seule voix.
Après 25 années dans le syndicalisme, Guillaume Tremblay se perçoit à la fois comme proche du milieu communautaire et du monde des affaires.
Il constate que le dénominateur commun à plusieurs problèmes dans la Manicouagan reste la décroissance démographique.
Il croit qu’à moyen terme l’immigration offre une solution partielle.
Monsieur Tremblay observe également que le navettage de travailleurs qui retournent dans leur région d’origine après l’accomplissement d’un contrat pourrait expliquer que malgré le déclin de population il reste si peu de logements disponibles.
Le candidat à la préfecture souligne que le parc immobilier doit d’abord profiter à des résidents permanents.