Philippe Guilbert est satisfait de son bilan comme maire de Trois-Pistoles, lui qui a néanmoins navigué à travers les mauvaises nouvelles lors des quatre dernières années.
Menace de réduction des heures d’ouverture de l’urgence à Trois-Pistoles, fermeture de l’école d’immersion française et dégradation de l’état de la piscine municipale. Le maire sortant a encaissé les mauvaises nouvelles. Malgré tout, il est satisfait du travail accompli. Philippe Guilbert assure qu’il y a de la lumière au bout du tunnel, citant en exemple le retour éventuel de l’école d’immersion française et la construction éventuelle d’un hôtel en terre pistoloise.
« L’hôtel, c’est un projet qu’on veut mettre en place. Nous sommes quand même avancés. On a un promoteur qui a démarré une étude de marché pour le projet d’hôtel, donc ça, ça s’en vient. La relance de l’école d’immersion, il reste encore quelques étapes, mais nous sommes à quelques pas du fil d’arrivée », d’assurer le maire sortant.
Philippe Guilbert a récemment été attaqué par son opposant à la mairie, Maurice Vaney. Ce dernier a exprimé dans une récente déclaration qu’il souhaitait ramener un climat de travail positif et dynamique autour de la table du conseil de ville. Le maire sortant ne cache pas que les relations ont parfois été tendues dans les dernières années avec d’autres élus, dont Maurice Vaney. Il est prêt à prendre une partie du blâme, mais ajoute qu’il a tout fait pour améliorer la situation.
« Depuis le départ, M. Vaney semble en avoir un peu contre moi. Je n’ai aucune idée pourquoi. On a essayé de comprendre certaines choses. Il y a eu des tensions au sein du conseil. Depuis le début, dans tout ce que je fais, j’essaie d’amener de la collaboration et du positivisme. J’ai même pris l’initiative de faire appel à un consultant externe pour de la médiation. J’ai essayé beaucoup de choses, puis il y a des tensions qui se sont maintenues dans le conseil », de confier Philippe Guilbert.