La région de résidence à l’adolescence influence fortement le parcours scolaire au-delà du secondaire, selon une nouvelle étude de l’Observatoire québécois des inégalités.

Les jeunes qui résident sur la Côte-Nord et dans l’Est de la province ont moins de chance de poursuivre des études supérieures.

L’organisme ajoute que les jeunes issus de familles peu scolarisées sont encore plus ciblés dans ce 3e portrait annuel des inégalités sociales qui compile pour la première fois les données interrégionales.

Sur la Côte-Nord, environ 22% des jeunes provenant de familles moins favorisées accèdent aux études collégiales comparativement à 60% pour ceux de Montréal.

Il s’agit du taux le plus bas au Québec.

L’accessibilité aux études collégiales et universitaires reste un enjeu majeur, d’après l’Observatoire, et les personnes résidant en dehors des régions de Montréal et de Québec seraient moins convaincues de cette accessibilité en raison des coûts que les études à l’extérieur engendrent.

L’organisme constate du reste que l’enseignement privé est concentré en milieu urbain et que le taux de diplomation au secondaire reste plus faible en zone rurale, ce qui peut influencer le choix de poursuivre des études post-secondaires.

Les chercheurs expliquent que les inégalités éducatives d’une région à l’autre mettent en lumière la nécessité de stratégies différenciées pour y répondre efficacement.