Mario Bastille concède qu’il se situe à l’antipode de plusieurs idées proposées par son adversaire à la mairie de Rivière-du-Loup, Christian Pelletier.
Celui qui sollicite un deuxième mandat de maire ne cache pas que sa vision diffère de celle de son opposant. Il s’attend d’ailleurs à un choc des idées lors de la campagne électorale à venir.
« Quand je vois la prise de position dans différents dossiers de M. Pelletier, il faut dire que nous sommes aux antipodes sur plusieurs choses. Quelqu’un qui aura l’intention de voter, soit pour M. Pelletier ou pour moi, bien c’est sûr que ça va être des électeurs totalement différents, qui n’ont pas nécessairement la même vision du futur du développement de la ville », de dire Mario Bastille.
Mario Bastille est conscient que les délais administratifs à la Ville peuvent faire rager certains entrepreneurs. Christian Pelletier promet d’ailleurs de s’attaquer à ce problème. L’actuel maire précise toutefois que les délais ne sont pas plus longs à Rivière-du-Loup qu’ailleurs au Québec.
« Quand t’investis à Rivière-du-Loup, c’est une bonne chose pour notre ville, mais en même temps, tu te compares à quoi pis à qui. Tu peux pas dire « Ah ben moi, quand je suis allé investir à Sherbrooke, ça a été compliqué. » Non, t’as investi à Rivière-du-Loup, fait que t’as l’impression qu’à Rivière-du-Loup, c’est pire qu’ailleurs. Mais quand tu fais le tour pis tu t’informes, c’est pas pire qu’ailleurs. Pis je dis pas que c’est mieux, mais c’est pas sûrement pas pire », de confier le maire sortant.
Concernant les idées de grandeur de Christian Pelletier, qui souhaite faire la promotion des fusions municipales, Mario Bastille se veut réaliste. Des approches ont déjà été faites par le passé, sans succès.
« En tout respect pour M. Pelletier, je pense que sa balloune va péter assez rapidement. Ça démontre une certaine méconnaissance du milieu municipal. On a beau avoir une vision, mais quand ta vision de développement dépend de tes voisins, ça devient compliquer un petit peu », de conclure Mario Bastille.