Denis Blais est conscient que les faits reprochés à Ginette Bégin peuvent être anecdotiques pour certains citoyens.

Le maire y voit toutefois un problème plus profond. Selon lui, la conseillère n’en est pas à ses premières frasques. Selon lui, la situation devait donc être dénoncée auprès de la Commission municipale du Québec, et ce, même si la sentence devrait être mineure.

« Bon, c’est pas la catastrophe, effectivement. C’est pas la catastrophe de se faire traiter de clown. Par contre, il faut savoir que depuis plusieurs mois, on a régulièrement fait mention des attitudes de madame la conseillère en question. Ce qu’on a ce matin, c’est la pointe de l’iceberg. C’est un détail, ça. C’est pas la grosse affaire. La commission va probablement donner un blâme et c’est tout. Mais c’est ce qu’il y a en arrière de tout ça qui est plus préoccupant », de mentionner Denis Blais.

 

Denis Blais ne cache pas qu’il regrette d’avoir réintégré Ginette Bégin et Étienne Deschênes lors des séances plénières en octobre 2024, eux qui avaient été exclus quelques mois auparavant. Selon le maire, les deux conseillers n’ont rien appris et continuent d’alimenter le climat de suspicion qui règne à Témiscouata-sur-le-Lac.

« Il y a des gens qui se donnent en spectacle, il y a des gens qui ont des objectifs de tirer la ville à terre. Je le redis, ces gens-là sont accompagnés par un petit groupe restreint. Donc ça, c’est très, très négatif pour notre ville. C’est très, très négatif pour ce qu’on donne comme visibilité à notre ville. Le seul regret que j’ai, ce n’est pas de les avoir exclus, c’est de les avoir réintégrés », de conclure le maire de Témiscouata-sur-le-Lac.

 

Notre service de nouvelles a tendu une perche à Ginette Bégin pour donner sa version des faits. La conseillère n’a toutefois pas donné suite à notre demande pour l’instant.